Le dernier appel de Claude Alphandéry
Claude_Alphandéry-Photo Marion Germa - licence Creative Commons 4.0
Depuis son lit d'hôpital cet ancien résistant et militant inlassable nous adresse ce dernier appel. J'espère que nus serons nombreux à l'entendre et à le mettre en application.
Mes amis,
Au début de cette année, nous avons signé, avec Edgar Morin et avec vous toutes et tous, ce bel Appel à la Paix et à donner toute sa place à notre humanité face aux immenses risques de régression vers la barbarie que nous commençons à nouveau de constater dans le monde, en Europe et dans notre propre pays.
Aujourd’hui, alors qu’hospitalisé mes forces déclinent, je viens vous demander de prendre l’engagement de tout faire, partout ou vous êtes avec les moyens qui sont les vôtres, pour empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité.
C’est l’ancien résistant que je suis qui vous parle. Que ce soit en Ukraine en Palestine et en Israël aujourd’hui, que ce soit demain lors des élections américaines et européennes, et après-demain lors des élections françaises, partout, l’arrivée au pouvoir de régimes autoritaires et populistes sont une menace vitale pour l’Etat de droit, pour les libertés publiques, pour la paix, et nous entraînent vers une nouvelle nuit tragique contre laquelle j’ai tant lutté.
Mon tout dernier appel, avec les forces qui me restent, c’est de vous inciter à tout mettre en œuvre pour que ce qui a motivé ma vie, le combat contre le fascisme, contre la barbarie et pour les droits humains, soit à nouveau mobilisé dans une grande alliance humaniste des forces de vie.
Agissez comme si vous ne pouviez pas échouer.
Lettre ouverte de l'ACDN
Nous partageons ici le contenu d’une lettre envoyée par l’ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire).
Objet : Abolition de la peine de mort.
Demande d’entrevue.
PJ : Proposition de Loi référendaire
Monsieur le Ministre,
Permettez-moi, à l’occasion du 40e anniversaire de l’adoption de la loi ayant aboli la peine de mort, de vous exprimer ma profonde gratitude pour votre action déterminée et déterminante en faveur de ce progrès humain dans la législation de la République Française.
Vous vous êtes réjoui d’être l’un des rares humains ayant pu assister à l’aboutissement du principal combat de leur vie. J’aimerais bien pouvoir en dire autant pour ce qui me concerne, car le combat que je poursuis depuis 35 ans, c’est-à-dire depuis que j’ai entendu Mikhaïl Gorbatchev dire « Plus aucune arme nucléaire d’ici l’an 2000 ! » est bien loin d’aboutir. Pire : l’objectif ne cesse de reculer.
D’après le Bulletin des savants atomistes qui gère symboliquement l’Horloge de l’Apocalypse, nous sommes à 100 secondes de minuit, c’est-à-dire que nous n’en avons jamais été aussi près depuis 1945. Les effets du réchauffement climatique s’ajoutent à la reprise de la course aux armements nucléaires et conventionnels -jamais l’humanité n’a dépensé autant d’argent pour les armes et pour la guerre- et rendent la situation de plus en plus instable. À tout moment, nous pouvons basculer dans l’horreur.
Ceci donne à penser que votre œuvre, reposant sur le principe du respect de la vie humaine, devrait voir son application grandement étendue, et que vous pourriez y contribuer si vous le décidiez.
En effet, vous avez obtenu l’abolition en France de la peine de mort à l’échelon individuel. Mais pas l’abolition de cette peine de mort collective que préparent les armes nucléaires. La France a remisé la guillotine, mais elle a, depuis la création du Commissariat à l’Énergie Atomique en 1945, consacré l’équivalent de plus de 300 milliards d’Euros à développer ces instruments de crime contre l’humanité que sont les armes atomiques, et elle consacre chaque année entre 5 et 6 milliards d’Euros à les perfectionner.
Ce sont bien des instruments de crime contre l’humanité.
Dans sa Résolution 1653 XVI du 24 novembre 1961, l’Assemblée générale de l’ONU, « considérant que l’emploi d’armes nucléaires et thermonucléaires entraînerait pour l’humanité et la civilisation des souffrances et des destructions aveugles dans une mesure encore plus large que l’emploi des armes que les déclarations et accords internationaux susmentionnés proclamaient contraires aux lois de l’humanité et criminelles aux termes du droit international », a déclaré formellement que « tout État qui emploie des armes nucléaires et thermonucléaires doit être considéré comme violant la Charte des Nations Unies, agissant au mépris des lois de l’Humanité et commettant un crime contre l’Humanité et la civilisation. »
Le 4 mai 1962, à l’issue du Conseil des ministres, Alain Peyrefitte, alors porte-parole du gouvernement, posa la question à Charles de Gaulle : « « Des centaines de milliers de morts, des femmes, des enfants, des vieillards carbonisés en un millième de seconde, et des centaines de milliers d’autres mourant au cours des années suivantes dans des souffrances atroces, n’est-ce pas ce qu’on appelle un crime contre l’humanité ? » Le Général lève les bras. Ce n’est pas son problème. » (C’était de Gaulle, T 1, p 165).
Mais la Constitution du 4 octobre 1958 elle-même donne tort au fondateur de la Ve République. Selon elle, « le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 » (Préambule, premier alinéa).
Toujours en vigueur dans notre Constitution, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, considérant que « l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements », fait obligation « à tous les Membres du corps social » d’avoir constamment à l’esprit « les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme », et de comparer « à chaque instant » « les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif avec le but de toute institution politique » (Déclaration, premier alinéa).
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. » (Déclaration, Article 2) Tous les membres et toutes les autorités de la République doivent constamment veiller au respect des droits de l’Homme.
L’abolition de la peine de mort, inscrite dans la Constitution (article 66-1) est également inscrite dans la Convention européenne des droits de l’Homme et dans son protocole n°13 du 3 mai 2002 relatif à l‘abolition de la peine de mort en toutes circonstances, même en temps de guerre, tous deux signés par la France.
Ainsi, l’arme nucléaire, instrument de crime contre l’humanité, est contraire au droit international et à la Constitution française. Elle n’a pas sa place dans la panoplie de la République. Tel est le sens de la Proposition de Loi référendaire, actuellement signée par 52 membres du Parlement, que je vous prie de trouver en pièce jointe.
Je vous serais reconnaissant, Monsieur le Ministre, de vous exprimer sur ce sujet, et fort obligé si vous acceptiez de me recevoir pour en parler.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Jean-Marie Matagne
Docteur en Philosophie
Président de l’Action des Citoyens
pour le Désarmement Nucléaire (ACDN)
Lettre ouverte du Mouvement de la Paix
Nous reproduisons ici la lettre ouverte
du Mouvement de la Paix :
LA FRANCE NE DOIT PAS ÊTRE COMPLICE DU MASSACRE DE MASSE QUI SE PRÉPARE À RAFAH, À GAZA
Le 9 février 2024
Monsieur le président de la République,
La France ne doit pas être complice du prochain massacre de masse qui se prépare à Gaza suite à la décision de Netanyahou et de son gouvernement d’extrême droite de rejeter toute possibilité de trêve et d’ordonner à l’armée israélienne de préparer l’assaut contre #Rafah où sont enclavés dans une situation désastreuse plus d’un million de personnes. Cette intensification de la guerre qui ne peut que provoquer une catastrophe humanitaire épouvantable pour la population de Gaza avec des milliers de nouvelles victimes a été condamnée par l’ONU.
Cette trêve aurait pu aboutir à un cessez-le-feu durable permettant que s’engage un processus pour trouver une issue politique à la guerre en cours.
C’est avec gravité, Monsieur Le Président de la République, que le Mouvement de la Paix vous demande de condamner au nom de la France l’apocalypse qui se prépare à Gaza et d’agir pour l’application immédiate par Israël des recommandations de la Cour internationale de Justice.
Dans le courrier que nous vous avons adressé le 13 octobre 2023 nous vous disions : « nous avons dès le 9 octobre dénoncé avec la plus grande fermeté les attaques des commandos du Hamas contre les populations civiles israéliennes. Si nous condamnons ces crimes de guerre et/contre l’humanité commis par le Hamas, ce n’est pas pour accepter que des crimes de même nature soient commis par un État, en l’occurrence Israël, dans une logique de vengeance, et ce, avec la puissance de feu que possède un État ».
Nous partageons le point de vue de Rony Brauman exprimé sur France Info récemment lorsqu’il a déclaré « que les pays occidentaux sont en train de devenir activement complices du carnage et de la boucherie en cours à Gaza ».
Aujourd’hui il faut des actes concrets pour que cessent les bombardements sur Gaza.
Cette trêve est d’autant plus nécessaire que comme vous le savez, la Cour Internationale de Justice vient d’exiger qu’Israël arrête ses bombardements sur Gaza pour éviter la réalisation d’un génocide.
Or, les pays occidentaux et en particulier les USA, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne… d’un côté appellent à la trêve alors que de l’autre, ils continuent à ravitailler en armes et en munitions la partie la plus puissante de ce conflit à savoir Israël.
Pourtant les meilleurs spécialistes en géopolitique et observateurs, indiquent que sans ce flux ininterrompu de fournitures d’armes et de munitions en particulier par les USA, Israël ne pourrait pas faire la guerre à Gaza plus de trois jours. C’est dire combien, l’interruption des livraisons d’armes est une solution pour obtenir une trêve. Beaucoup d’entre eux soulignent par ailleurs qu’il faut absolument ouvrir une perspective politique vers une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens pour arrêter les massacres et, qu’au vu de la situation actuelle, la seule perspective plausible c’est dans l’immédiat d’agir pour une trêve, pour la libération de tous les otages détenus par le Hamas et des prisonniers politiques palestiniens détenus par Israël, afin d’ouvrir dans le même temps la perspective de la création d’un État de Palestine à côté d’Israël sur les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale commune dans le respect du droit international et des résolutions de l’ONU.
D’ailleurs, en Israël de plus en plus de citoyens ont bien compris qu’il faut passer de la logique de la force à la logique de la diplomatie, car ni le soutien en armements et munitions des USA, ni la possession de la bombe atomique par Israël, n’assurent la sécurité des Israéliens. Ils prennent conscience que leur sécurité ne peut se réaliser dans un état de guerre permanent, mais à travers des partenariats positifs avec les pays arabes et la réalisation concrète des droits des Palestiniens y inclus via la création d’un État de Palestine.
La solution à deux États autour d’un plan crédible et concret apparaît donc de plus en plus comme la seule solution qui permettra d’avancer dans la construction, dans le respect du droit international, d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens et plus largement au Moyen-Orient, mais à condition d’y travailler d’arrache-pied.
Il appartient à la communauté internationale, dans le cadre de l’ONU et en particulier en activant l’assemblée générale (vu le blocage du conseil de sécurité), de créer les conditions pour rendre concrète, réalisable et incontestable, la création de l’État de Palestine. Il est de la responsabilité de la France, membre du conseil de sécurité, de peser en ce sens.
Le Parlement français a montré la voie à suivre en votant le 2 décembre2014 (339 votes pour et 151 contre) en faveur de la reconnaissance de la Palestine. Vous avez donc, monsieur Le Président, à votre disposition les outils juridiques et politiques vous permettant de concrétiser cette reconnaissance comme l’ont déjà fait 14 États dont récemment le Mexique et l’Espagne. La France a déjà trop tardé. Elle doit sans tarder respecter le vote du Parlement en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine.
C’est maintenant qu’il faut agir en ce sens. Il faut sortir des discussions stériles, ne plus faire semblant de défendre la solution à deux États sans rien entreprendre pour la réaliser. Une telle attitude de non-respect du droit international et des engagements pris discrédite les institutions internationales et en particulier les Nations unies.*
Il faut revenir à l’application stricte du droit international, utiliser tous les leviers possibles pour une solution à deux États prévue par les résolutions de l’ONU, avec des propositions concrètes (tracé des frontières de l’État de Palestine, modalités d’application du droit au retour et indemnisation des populations déplacées, évacuation des colonies en Cisjordanie, mise en place d’une force d’interposition sous la responsabilité des Nations Unies, modalités de reconstruction de Gaza, mise en place d’instances de concertation permanente sous l’égide de l’ONU, y inclus à travers une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient).
Monsieur le Président, ne devenez pas complice des nouveaux massacres qui se préparent à #Gaza. Ne faites plus semblant de défendre la solution à deux États, sans mettre en œuvre les actes concrets pour réaliser cet objectif. Depuis des années les paroles sans les actes, ont contribué à empêcher la mise en œuvre de cette solution.
Non à de nouveaux massacres en notre nom, agissez pour la suspension des accords de coopération militaire avec Israël et pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.
Recevez, Monsieur Le Président de la République, l’expression de nos salutations respectueuses.
Le secrétariat national du Mouvement de la Paix
P/o Roland Nivet
Porte-parole national du Mouvement de la Paix
PS : nous nous permettons de vous donner le lien vers la déclaration de Rony Brauman sur Rfi, déclaration dont nous partageons l’essentiel du contenu et des inquiétudes.
A voir ici en bas de la page : https://www.mvtpaix.org/.../lettre-ouverte-la-france-ne.../
En marche contre la barbarie et pour la Paix
Nous nous faisons bien volontiers l'écho de l'appel lancé par le bureau national
du Mouvement de la Paix
Appel du Bureau national du Mouvement de la PAIX
En marche contre la barbarie et pour la Paix
Soyons au rendez-vous de l'histoire et agissons pour permettre que s'exprime massivement l'aspiration des peuples à la paix tant en France qu’au niveau mondial.
Cette année 2024 s'ouvre sous le triste signe de la progression de la barbarie à travers le monde et en particulier en Europe avec la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient.
Le Bureau national, en sa réunion du 27 janvier 2024 a exprimé son inquiétude face au développement d’une barbarie qui se développe sous diverses formes de racisme, xénophobie, violences sexuelles, discriminations et exploitation renforcée des peuples.
La résurgence des idéologies fascistes, néonazies et plus largement néolibérales et d’extrême droite s’expriment un peu partout dans le monde, même si les résistances sont nombreuses, attestant des capacités existantes dans les sociétés pour y faire face.
Le Bureau national souligne les deux dangers extrêmes qui menacent la survie de l'humanité à savoir les armes nucléaires avec de l’ordre de 15 000 bombes atomiques réparties à travers le monde (possédées par seulement 9 Etats) mais aussi le réchauffement anthropique du climat.
Le Bureau national estime que nous sommes bien à un moment clé pour l'existence de l'humanité mais aussi pour le monde dans lequel nous voulons vivre. C'est un moment clé pour l'humanité et pour la Planète.
Le Bureau national du Mouvement de la Paix, qui a coïncidé avec la Journée internationale en mémoire des victimes de l'holocauste, a adopté une importante déclaration sur l'holocauste et la réalité des dangers auxquels est confrontée l'humanité.
C'est sur ce fond d'inquiétude, face aux menaces réelles actuelles, que s'est déroulé ce Bureau national empreint de gravité et conscient des responsabilités qui incombent au Mouvement de la Paix.
Au-delà d’une situation grave et lourde de dangers, des signes d’espoir existent et s’expriment dans les mobilisations pour la paix au Moyen Orient, pour l’arrêt des bombardements sur Gaza, des résolutions de l’Onu en faveur de la paix, des manifestations contre l’extrême droite en Autriche, en Allemagne, en Argentine etc., les mobilisations contre la loi Darmanin, contre la militarisation des sociétés et des esprits
(SNU etc.), mais aussi les luttes des paysans, des enseignants, des personnels de santé et des citoyens pour un plan d'urgence pour la santé publique et le collectif de défense des hôpitaux, et d'autres salariés pour mieux vivre de leur travail, les luttes pour le respect de l'environnement, les luttes féministes, la lutte pour l'humanisation des Ehpad etc.Dans ce contexte, le Bureau national du Mouvement de la Paix :
- Appelle en France à développer jusqu'au 10 février 2024 les actions en faveur du désarmement nucléaire à l'occasion du troisième anniversaire de l'entrée en vigueur du traité sur l'interdiction des armes nucléaires ;
- Affirme sa détermination à accroître dans tous les domaines son activité propre mais aussi dans tous les collectifs dont il fait partie pour rassembler et unir les Français face aux menaces et dangers actuels ;
- Conscient que « le ventre est toujours fécond d'où est sortie la bête immonde » le Mouvement de la Paix a décidé de lancer un appel pour faire de la Journée internationale du 21 septembre pour la Paix, un grand moment de mobilisations populaires à travers toute la France et a décidé de soumettre cette proposition à la coordination des Marches pour la paix, l'enjeu étant de construire tous ensemble un 21 septembre 2024, journée internationale de la Paix, comme Journée de mobilisations nationales beaucoup plus fortes et visibles que les autres années, en adoptant au plan local, régional et national toutes les mesures pour favoriser les dynamiques unitaires nécessaires à la construction d’une dynamique nationale avec une grande initiative nationale à Paris ;
- Entend travailler au plan international à une campagne mondiale la plus unitaire possible autour d'un appel mondial pour l'élimination totale des armes nucléaires ;
- Appelle à une action nationale urgente pour la libération de Julien Assange ;
- Appelle à agir le plus unitairement possible, le 22 février, pour condamner l’agression de la Russie contre l’Ukraine, exprimer notre solidarité au peuple ukrainien et pour une solution négociée juste et durable à ce conflit. Il appellera à ces actions sur la base de ses positions et propositions.
- Se réjouit de la participation d’une délégation du Mouvement de la paix au Forum social mondial qui aura lieu au Népal durant lequel la délégation du mouvement travaillera à faire avancer les prises de conscience sur la question des relations entre luttes pour le climat et pour la paix, pour la diminution des dépenses militaires et pour un mouvement mondial pour l’élimination totale des armes nucléaires ;
Le Bureau national du Mouvement de la Paix, conscient de la gravité du moment et de la nécessité de réaliser les objectifs susvisés, appelle à renforcer le Mouvement de la Paix en adhérant au Mouvement de la Paix ; en créant des comités locaux, en créant des comités de Paix dans les toutes les villes universitaires, dans les villes portuaires pour que les océans redeviennent un enjeu de la lutte pour la paix et contre le réchauffement anthropique du climat, car les océans sont le poumon de la planète mais aussi le lieu où est présent le plus grand nombre d’armes nucléaires.
Le Bureau national du Mouvement de la Paix appelle toutes et tous ses militan·tes et ami·es, tous ses comités à prendre toutes les initiatives qui leur paraissent utiles pour développer une dynamique citoyenne en faveur de la paix partout en France et réaliser ainsi une grande partie des objectifs fixés par son Projet triennal 2022-2025 adopté à l’occasion de son Congrès national à Tours en novembre 2022.
Le Mouvement de la Paix
Le 2 février 2024